Diabète, ne passez pas à côté
En France, 3,5 millions de personnes sont déjà traitées pour un diabète1 et une personne diabétique sur 5 ignore encore son état2. Véritable épidémie, le diabète ne cesse de progresser en France, avec un taux de croissance annuel moyen de 3 % depuis 20123. En tant que médecin généraliste, vous jouez un rôle central dans ce dépistage.
Dans nombre de cas, le diabète de type 2 (non insulino-dépendant) ne s’accompagne d’aucun symptôme spécifique et il est souvent découvert fortuitement lors de complications oculaires (œdème maculaire,rétinopathie…), cardiovasculaires (infarctus du myocarde, AVC) rénales (insuffisance rénale chronique) ou des membres inférieurs (saignements, ulcérations, artérite). Il est donc important de toujours avoir à l’esprit l’éventualité d‘un diabète. Plus encore chez certains patients. Car, si elle apparaît de façon insidieuse, cette maladie ne frappe pas pour autant « au hasard ».
Certains patients sont plus à risques que d’autres. Même s’il peut survenir chez de jeunes adultes, le diabète de type 2 affecte en général, les personnes de plus de 40 ans, avec une fréquence maximale chez les plus de 60 ans. Autres facteurs de risque de ce « diabète de la maturité » : le surpoids, la sédentarité, le sexe masculin, les antécédents familiaux, une tension artérielle élevée et une alimentation trop riche. Pour vous accompagner dans votre démarche de dépistage, Roche Diabetes Care France met à votre disposition une grille d’évaluation d’aide au dépistage avec les questions à poser à votre patient.
Face à ce profil de patient, un dosage annuel de la glycémie en laboratoire d'analyses médical est conseillé. L’association de conseils nutritionnels (réduction des apports en sucres et surtout en graisses) et d'activités physiques, donne de très bons résultats et permet de réduire de moitié le risque de survenue du diabète de type 24.
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L'Auto-Surveillance Glycémique : un atout supplémentaire
Un diagnostic précoce du diabète (ou pré-diabète) permet d'instaurer une prise en charge destinée à maintenir un bon équilibre glycémique.
L’auto-surveillance glycémique (ASG) est quant à elle un outil d’éducation du patient pour démontrer l’effet de l’activité physique, de l’alimentation et du traitement médicamenteux. Sa prise en charge (définie par la HAS) suggère de 2 ASG par semaine à 2 par jour maximum dans la limite de 200 tests par an (à l'exception des patients pour lesquels une insulinothérapie est en cours ou prévue à court ou moyen terme)5.
Les fabricants proposent aujourd’hui des lecteurs de glycémie maniables, faciles à transporter qui s’intègrent bien dans la vie quotidienne des patients et diminuent les contraintes liées à l’auto-surveillance glycémique.
L’ASG permet de maintenir ou d’améliorer le contrôle glycémique et l’observance.
1 Ameli, Rapport Charges et Produits 2017 page 22 et suivantes.
2 Invs, données épidémiologiques, 9/11/2016
3 Cnamts, Rapport Charges et Produits 2017
4 Dr Robert Boizel, diabétologue et responsable médical de la division diabète de Roche diagnostic France, Dossier de presse Accu-Chek®, Roche Diabetes Care France - 2013
5 HAS - Bon Usage des Technologies de Santé - L’autosurveillance glycémique dans le diabète de type 2 : une utilisation très ciblée – avril 2011
Les produits Accu-Chek sont des dispositifs médicaux et des dispositifs médicaux de diagnostic in vitro, consultez les notices spécifiques à chacun pour plus d’informations. Ce document est réservé aux professionnels de santé. 12/2018 -FR-737